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En dépit des multiples appels des élèves et des professeurs, les responsables ont toujours pratiqué la politique de la sourde oreille ou celle de la solution de fortune à travers quelques interventions à chaque fois qu’il y avait crise à ce sujet. Cette fois-ci, les élèves ont ras-le-bol. La situation est devenue insupportable et les conditions pédagogiques sont devenues inexistantes de l’avis et des élèves et des enseignants. La vétusté des bâtiments, le manque de matériel dans les laboratoires et l’insuffisance des équipements dans les salles ainsi que la dégradation des lieux d’aisances surtout pour les filles sont devenus presque une fatalité pour le lycée Aboul Kacim Ezzayani.
Cependant, la goutte qui a fait déborder le vase est la question des heures supplémentaires qui sont, selon les élèves, un véritable cauchemar surtout pour ceux qui ne peuvent pas les payer. Ceux qui les dispensent, d’après les dires des élèves, offrent des traitements de faveur aux élèves qui ont la possibilité de les payer. Pour eux, c’est un abus flagrant, car il est contre le principe de l’égalité des chances, devenu un slogan creux. Les élèves du plus vieux lycée de la province revendiquent également une bibliothèque en bonne et due forme et non une salle qui est toujours fermée.
Par ailleurs, ils demandent l’ouverture d’une enquête au sujet de la salle couverte, censée servir aux activités sportives et qui est devenue un hangar réservé à la délégation. Au niveau de l’internat, c’est une catastrophe. Les conditions d’hébergement et de restauration sont inhumaines et tous les élèves qui y résident sont acculés à aller manger ailleurs et souffrent en ces temps de froid glacial d’un grand manque de moyens de chauffage et même de couvertures et de matelas.
Les élèves du lycée Aboul Kacim Ezzayani réclament également des éclaircissements sur le rôle et les fonctions des agents de sécurité recrutés par la délégation. Il est certain que les responsables et devant chaque grogne des élèves, vont doter le lycée de quelques tables et tableaux et peut-être quelques bureaux car dans ce lycée, le prof n’a ni bureau ni chaise. Il est acculé à rester debout durant les heures de cours tel un soldat devant une caserne. Le lycée Aboul Kacim Ezzayani à Khénifra a besoin d’une véritable restructuration et une remise en cause de sa carte pédagogique pour redevenir ce qu’il était au bon vieux temps : un lycée modèle.