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Concernant leurs marges, sujet de polémiques, deux propositions ont été avancées. La première consiste à proposer des marges cumulatives estimées à 40% sur les princeps et génériques dont les prix varient entre 0 et 250 DH, à 30% pour ceux coûtant entre 250 et 1.200 DH et de 10% à partir de 1.200 DH. La deuxième formule propose une marge de 30% pour les princeps de 0 à 1.200 DH et 10% au-delà de 1.200 DH.
La plateforme du FNSPM recommande également, en ce qui concerne les génériques, le transfert de marge du princeps équivalant ainsi que le droit de substitution. S’agissant du volet fiscal, le document du FNSPM exige un abattement vu que les pharmaciens sont dans une situation précaire et qu’ils sont tenus de garder à leurs frais tous les médicaments cassés ou périmés. La suppression des timbres de la mutuelle des FAR a été également sollicitée vu que la convention les concernant n’a pas été respectée.
Les concepteurs de la plateforme ont demandé, par ailleurs, la promulgation de l’arrêté sur la pharmacopée. Une mesure qui va permettre, selon eux, de régulariser le circuit des dispositifs médicaux et tous les produits stériles ainsi que le droit de se constituer en GIE (Groupements d’intérêt économique) et d’avoir ainsi la possibilité de faire des achats groupés dans la légalité.
Les pharmaciens préconisent également le respect de la loi sur les produits vétérinaires et la définition des produits d’hygiène à visée thérapeutique. Ils demandent aussi l’application de la loi sur les échantillons médicaux ainsi que la révision du Dahir de 1922 sur les substances vénéneuses en actualisant la définition des tableaux de classification des médicaments et en proposant un nouveau tableau.
Sur un autre registre, le document de la FNSPM exige d’associer les pharmaciens d’officine au RAMED et de décréter que la dispense des médicaments doit passer obligatoirement par les officines. Il insiste également sur l’élargissement de l’AMO pour faciliter l’accès aux médicaments au plus grand nombre et sur la relance de la convention du tiers payant avec l’ANAM, considérés comme moyens propices pour réglementer définitivement la question des médicaments dits chers (antiviraux et oncologie). A rappeler que les relations entre le ministère de la Santé et les pharmaciens d’officine n’a pas été au beau fixe dernièrement et qu’ils se sont retirés de la Commission consultative du médicament et des produits de santé (CCMPS) en signe de protestation contre l’accord négocié entre le ministère de la Santé et les laboratoires pharmaceutiques concernant la baisse des prix de près de 400 produits à la veille de la réunion du 23 juillet.
Les pharmaciens estiment qu’il est encore tôt pour discuter de la question des prix alors que leur profession est moribonde. Pour eux, la priorité doit être donnée aux mesures d’accompagnement.