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Le crash serait survenu au cours de manœuvres d’entraînements militaires que l’Armée Royale effectuait coutumièrement dans cette région. Toutes les victimes sont des militaires excepté l’une d’entre elles, un membre de la Gendarmerie Royale, qui y avait été nouvellement affecté.
Dans cette région très militarisée, les accidents de ce genre sont fréquents. Déjà en avril dernier au cours de manœuvres conjointes entre l’US. Navy et les Forces Armées Royales, deux militaires américains avaient trouvé la mort lors du crash de leur hélicoptère à son décollage de cap Draa. Trois autres soldats US furent blessés lors de ce drame.
Bien plus dramatique encore dans cette région, un avion militaire (C130 H) assurant les liaisons Agadir, Laâyoune et Dakhla, avec à son bord neuf membres d’équipage, et soixante passagers militaires ainsi que douze personnes civiles, n’avait jamais atteint sa destination, s’échouant à une dizaine de kilomètres de la piste d’atterrissage aérienne à la base des FAR de Guelmim. Le crash avait alors été imputé à de mauvaises conditions météorologiques et principalement à l’épais brouillard qui couvrait la région.
Depuis bientôt trois ans, notre Armée connaît diverses mésaventures du genre plus ou moins dramatiques. En janvier 2010 à Meknès, un officier supérieur succombait lors du crash du F5 qu’il pilotait. Un mois plus tôt, cinq membres de la Gendarmerie périssaient lorsque l’hélicoptère appartenant à leur corps crashait et la liste est longue. Inutile ici de relater tous ces drames à travers les différents crashs d’aéronefs militaires survenus çà et là mais on regrettera cependant l’éternelle rengaine du : «Une enquête est en cours pour déterminer les causes… ». Il aurait mieux valu pour notre grande muette qu’elle se départe quelque peu de cette étiquette et qu’elle nous distille quelques informations. Tous militaires qu’étaient les victimes, ils étaient avant tout, nos concitoyens. Depuis mercredi où ce drame est survenu, aucun communiqué n’est venu l’étayer.