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Sa candidature avait été favorablement accueillie par le Maroc. La position de Rabat avait été officiellement notifiée, à la mi-mai dernier, au secrétariat général de l’ONU. Le Polisario l’avait également avalisée le 10 avril dernier.
Fils de paysans devenu brillant économiste, il a présidé la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et dirigé le Fonds monétaire international. Son passage à la présidence de son pays de 2004 à 2010, une fonction essentiellement honorifique, lui a valu une véritable popularité au point même d'être surnommé par la presse allemande «Super Horst». Mais en 2010, il démissionne après une campagne de presse critique à son égard. C'est la stupeur dans l'opinion publique.
Au sein de son parti, la CDU d'Angela Merkel, on le dit alors trop susceptible et irritable. Horst Köhler est réputé pour son pragmatisme et sa franchise. En tant que président, il n'a pas hésité à qualifier les marchés financiers de «monstres», à demander des excuses aux banquiers et à critiquer les hommes politiques de son pays.
Le Sahara ne fait pas partie des dossiers qu'il a eu à suivre, mais l'Afrique est devenue au fil des années une passion pour lui. Dès son arrivée à la présidence, il avait d'ailleurs eu ces mots pour le continent : «L'humanité de notre monde se jugera au destin de l'Afrique».
“Ce que l’on retient de son mandat présidentiel, ce sont ses multiples discours sur l’Afrique”, souligne le journaliste Thorsten Denkler. Il effectuera d’ailleurs sa première visite officielle en tant que président au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba. Il y prononce un discours où il déclare son amour au continent : “Ce continent n’a cessé de me fasciner depuis que j’y ai effectué mes premiers pas. Et cette fascination persiste”. Après ses six ans à la présidence, il participe à des conférences consacrées à l’Afrique où il évoque de manière récurrente l’importance de la jeunesse dans le développement du continent. Il s’efforce de “libérer” ses auditeurs des stéréotypes sur l’Afrique. Lors de ses interventions, celui qui fut aussi directeur du FMI, cite comme référence les modèles de développement nigérian et tanzanien tout en évoquant les opportunités d’investissement sur le continent.