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Les nostalgiques de cette époque se souviennent de son départ pour les USA à la fin des années 60 et qui a été ressenti avec regret par le public de l’époque qui n’a jamais oublié « Si Ahmed ». Ses fans se rappellent aussi les soirées animées chaque samedi soir par leur artiste préféré à partir du studio Ain Chok en compagnie de l’orchestre de Casablanca et d’autres chanteurs de l’époque.
Pourtant, son installation à Washington ne l’a jamais éloigné de sa patrie et de son public. Il était très proche de la communauté marocaine aux Etats-Unis, toujours présent lors de la célébration des fêtes nationales et religieuses. Il avait pris l’habitude de prendre part aux festivités organisées à l’occasion de la Fête du Trône, la Révolution du Roi et du Peuple animant souvent les rassemblements de ses compatriotes, chantant le pays et aidant les autres à supporter l’éloignement et à vaincre l’oubli des origines. Ahmed Jabrane qui est toujours dans les mémoires ici et ailleurs a chanté et enchanté avec des tubes sentimentaux exprimant l’amour, la douleur, la tristesse et le bonheur.
Devant le silence et l’indifférence des parties concernées censées préserver le patrimoine artistique du pays, nous avons tenu à rendre un hommage, même posthume, à ce chanteur qui fut d’une grande sensibilité et d’un haut esprit patriotique. Il est temps d’instaurer une culture permanente qui rend hommage et récompense nos artistes vivants ou disparus qui sombrent dans l’oubli.