Le nouveau patron de la FRMT élu à l’unanimité, pressenti d’ailleurs à ce poste depuis l’épisode avorté de Marrakech, s’est fixé d’entrée plusieurs objectifs versant dans le sens de la relance de ce sport qui, de par le passé, avait procuré tant de bonheur pour le public marocain, avant de verser ces derniers temps dans les petits résultats.
En tout cas, Fayçal Laâraichi, directeur général de la SNRT, organisme qui a été à l’origine de l’instauration du Circuit Morocco tennis tour, devra faire son entrée au complexe Al Amal à Casablanca, siège de la FRMT, avec un programme dûment établi et une nouvelle équipe, retenue par liste (une seule d’ailleurs), appelée plus que jamais à mettre la discipline sur les rails.
Le programme se veut des plus ambitieux, tout en étant réalisable à court et moyen termes. Rapporté par la MAP, c’est un programme qui, d’une part, « vise notamment à élargir la base des pratiquants, accorder davantage d'intérêt à la formation à tous les niveaux, développer le tennis de haut niveau, promouvoir le fair-play, encourager les talents à travers l'octroi de primes et renforcer les ressources financières de la Fédération ».
D’autre part, il « prévoit les projets du Centre national de formation des joueurs de haut niveau et de contrat-programme avec l'Etat, le développement des équipements et le renforcement des canaux de communication entre les composantes du tennis national et les médias ».
C’est une nouvelle page donc qui se tourne pour le tennis national et un nouveau challenge à réussir durant ce mandat fédéral de quatre ans. Un sacré boulot attend Fayçal Laâraichi et son bureau composé d’Adil Boulouiz (Stade Marocain), Aziz Tifnouti (RTCMA), Mustafa Fayz (COC), Mhamed Lahmidi (ACCA), Dalil Guendouz (Wifaq), Fouad Mejatti (RTCF), Nadia Iraqi (TP), Aziz El Aref (RTCMO), Khalid Outaleb (RUC) et Mustapha Sahabi (OCC).