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Le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Fouad Douiri, a ouvert le Forum par un discours dans lequel il a remercié les participants d'avoir répondu à l'invitation, et le secrétariat de la Charte pour le choix du Maroc pour « renforcer les voies du dialogue et le développement d'une énergie durable ». Il a aussi informé les participants des défis que le Maroc relève dans ce domaine, et des nombreux projets qui permettront au Maroc d'avoir 42% de ses besoins en énergie de source renouvelable à l'horizon 2020.
A la fin de son allocution, il a procédé à la signature de la Charte de l'énergie qui s'est déroulée entre lui et le président de la Conférence, passant ainsi du statut d'observateur à celui de signataire.
Ensuite, plusieurs personnalités ont pris la parole. Parmi elles, Neoklis Rusnàk, ministre du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme de Chypre, et président du Conseil de l'énergie de l'UE, Mohammed Moussa Sobeih secrétaire général adjoint, de la Ligue des Etats arabes, Awad A. Ibrahim, ministre de l'Electricité et des Energies renouvelables de Libye, Mohammed Lamine Chakhari, ministre de l'Industrie et du Commerce de Tunisie, Selim Kuneralp, président de la Conférence de la Charte de l'énergie. Tous ont remercié le Maroc d'avoir accueilli ce Forum, et pour les efforts fournis pour sa réussite. Ils ont également exprimé leur reconnaissance au Souverain qui a placé cette conférence sous son haut Patronage, et ont souligné le rôle de pionnier que joue le Maroc dans ce domaine. En effet, le Royaume est le premier importateur de l'énergie parmi les pays d'Afrique du Nord et c'est le pays de transit du gaz algérien vers l'Espagne. De plus, son système institutionnel comprend une Agence pour l'énergie solaire, et une Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables.
Quant au président de la Conférence, il a insisté sur le fait que l'énergie est devenue plus que jamais «un instrument de coopération entre les pays». Il a poursuivi en détaillant les raisons pour lesquelles les pays signataires ont voulu élargir cette coopération à la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Tout d'abord, la «richesse économique et culturelle» de ces pays, ensuite, les événements du «Printemps arabe» et la «démographie dynamique ainsi que le développement économique qui lui est corollaire», et la grande source de l'énergie solaire que constitue cette région. Il a ensuite sérié les questions qui seront traitées durant ces deux jours. Parmi elles, les investissements qui sont indispensables au développement de l'énergie et de la coopération entre les pays dans ce domaine, la question d'interdépendance et des échanges énergétiques entre les pays de la région MENA, mais également avec les pays de l'Union européenne.
A rappeler que la Charte de l'énergie est juridiquement non contraignante contrairement à son traité qui oblige ses signataires au respect des normes internationales dans le domaine de l'énergie. Elle a été signée en décembre 1991 à La Haye entre les pays de la communauté européenne. Elle a beaucoup contribué au développement de la coopération énergétique entre ces pays; les mêmes résultats sont souhaités par les participants au Forum de Rabat pour la région MENA.