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Pour les candidats à la prochaine consultation électorale, surtout parmi les habitués, le temps presse, et comme dit l’adage, le temps est d’or ! Pour eux, c’est la course contre la montre.
Ainsi, il nous est donné de voir des dizaines de femmes et d’hommes attroupés devant les sièges des partis des candidats concernés, et même sur les lieux de leurs activités attendant les instructions pour se lancer dans leurs tournées du porte-à-porte. Il va de soi que cette activité ne se fait pas bénévolement ou par militantisme.
Comme chaque labeur mérite salaire, les rabatteuses et rabatteurs dont certains en ont fait un métier saisonnier peuvent passer d’un candidat à l’autre selon le principe de l’offre et de la demande.
Ainsi, les élections chez nous, quelle que soit leur nature, deviennent un marché lucratif bien organisé pour la vente et l’achat des voix.
L’ardeur des rabatteuses et rabatteurs dépend évidemment de la générosité du candidat, laquelle peut aller au-delà de la rémunération sonnante et trébuchante pour atteindre des dons en nature ou promesses de services. Ces pratiques qui se font au grand jour faussent à l’évidence le jeu démocratique. Mais cela ne semble guère gêner grand monde. La chose s’est banalisée ! Compte tenu du travail offensif des rabatteuses et rabatteurs, et vu la précarité dans laquelle se trouve une grande partie de la population, celle-ci se laisse facilement séduire par des promesses aguichantes qu’on lui fait miroiter.
Oui mais, nous dit-on, le Maroc est passé depuis le 31 juillet dernier à une nouvelle ère, celle de l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution qui apporte des gages, mais qui engage aussi à des devoirs. Or, certains continuent d’agir comme par le passé comme si rien n’avait changé !
Doit-on laisser faire et ainsi pervertir cette première expérience électorale de la nouvelle ère ? N’est-ce pas alors assumer une lourde responsabilité ?
Il est du devoir de chaque composante de l’échiquier politique de réagir pour ne pas écoeurer une fois pour toutes les Marocains du jeu politique.
Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution qui a bénéficié d’une grande adhésion et le lancement du Mouvement du 20 février, les Marocains ont commencé à croire à nouveau à la politique.
Voudrait-on les en dégoûter en reprenant les vieilles recettes qui, pour certains, restent toujours valables ?