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Et c'est manquer de scrupules que de chercher à corroborer ces allégations, au lieu de les dénoncer haut et fort et ce, malgré toutes les preuves établies et malgré la réalité du terrain qui disait tout le contraire. Comme cela a été le cas pour une opposition qui s'est laissé aller à un machiavélisme de bas de gamme, la fin devant justifier les moyens, si vils, si abjects soient-ils. L'essentiel n'est-il pas de chercher à discréditer le PSOE?
Face à une horde de députés surexcités, la ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez a dû conseiller sagesse et prudence, surtout que " les données " dont ceux-ci avaient fait tout un plat n'étaient ni " avérées ni confirmées " par des instances ou organismes internationaux fiables et authentiquement indépendants.
Le beau prétexte tout trouvé par cette opposition et cette presse qui doivent sans doute se réjouir du fait que le ridicule ne tue point, " les droits de l'Homme et la liberté à l'information ". De quels droits de l'Homme parlerait-on, quand de supposés civils se trouvent armés jusqu'aux dents pour s'en prendre, avec barbarie, à des forces de l'ordre qui ne l'étaient pas et pour saccager et incendier les édifices publics et biens privés?
Pour ce qui est du droit à l'information, il doit, sans doute aucun, être sacré. Mais sûrement pas le droit à la désinformation.
Même un parti qui ambitionne de bien faire "un joli" brassage ou amalgame pour se réclamer à la fois écolo et coco, a tenté de se mêler à la danse.
Et bien sûr, le Parti populaire (PP) qui est, force est de le reconnaître, en mesure de se prévaloir de compter, parmi les siens et à son palmarès , le Premier ministre le plus impopulaire de l'Espagne démocratique grâce à son José Maria Aznar, ne pouvait pas ne pas se saisir de l'aubaine. Pour le PP, le gouvernement socialiste aura sacrifié les droits de l'Homme au profit de la raison d'Etat.
Zapatero, lui, en homme d'Etat, en responsable digne de respect, parle de ces destinées communes entre son pays et le Maroc voisin, les deux devant collaborer de la manière la plus sereine, dans la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogues, l'immigration illégale…entre autres, bien sûr. Il ne s'agit donc pas de raison d'Etat, mais de RAISON tout court.