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Tous les objectifs escomptés à travers cette manifestation, qui a été entourée de la Très Haute Sollicitude de SM le Roi Mohammed VI, ont été atteints, a souligné M. Alaoui.
"Nous sommes parvenus à montrer un Maroc véritablement décomplexé, un Maroc qui peut parler des droits de l'Homme, de la justice transitionnelle, des instruments de bonne gouvernance, de la diaspora mais aussi de la littérature, des arts, du cinéma et du patrimoine", a-t-il indiqué.
"Nous avons voulu montrer un Maroc en mouvement, dans sa dynamique, sans langue de bois, dans sa normalité, avec ses crêtes et ses creux, mais qui progresse, qui corrige et qui avance", a dit M. Mustapha Alaoui, expliquant que cette manifestation a révélé au public de jeunes talents, notamment de la diaspora marocaine, très présents, très courtisés, apportant une fraîcheur et une fougue à ravir, mais aussi une qualité des débats qui en disent long sur l'Etat des libertés au Maroc, consacrées par la nouvelle Constitution et les larges perspectives qu'elles ouvrent aux citoyens marocains qui doivent s'en approprier afin que notre pays aille le plus loin possible.
Les visiteurs du salon sont très curieux de tout ce qui concerne le Maroc et les Marocains, a-t-il ajouté, rappelant que les débats et communications qui ont eu lieu ont été de très haut niveau, de par la qualité des intervenants, mais même si parfois le débat était maroco-marocain, il y a toujours ce bonheur d'échanger.
Dans la scénographie éclatée sur cinq espaces du pavillon marocain, ceinturant le salon, les visiteurs ont pu ainsi voir l'artisanat à travers des pièces provenant de plusieurs musées nationaux. Ils ont pu également découvrir tout ce qui est produit en termes d'écriture et d'édition d'art. Ils ont eu à apprécier une belle exposition de Bank Al Maghrib sur la numismatique, mais en lien avec la calligraphie et les manuscrits qui révèlent matériellement l'Histoire millénaire du Maroc ou encore l'espace dédié aux arts plastiques qui présente un siècle de peinture au Maroc.
Le culinaire a été aussi présent lors de cette manifestation marquée par une tombola organisée par l'ONMT et ayant profité à dix personnes pour aller découvrir le Royaume dans toute sa plénitude.
Beaucoup d'enseignements doivent être tirés de cette éclatante prestation qui est le fruit d'une synergie, a relevé le Commissaire général du Pavillon Maroc, en soulignant l'apport des fondations Bank Al Maghrib, ONA, la Société Générale, le ministère de la Culture, l'ambassade du Royaume à Berne ainsi que l'appui et la collaboration du CNDH, du CCME, de l'IRCAM, l'ICPC dont les représentants sont venus en force pour soutenir la manifestation.
« Je garde toujours l'espoir que le Maroc trouvera une formule ou une institution qui pourrait servir de relais pour réussir d'autres manifestations à venir à l'international », a-t-il poursuivi, faisant remarquer que ces prestations nécessitent une préparation professionnelle, qui ne signifie pas qu'elle soit nécessairement coûteuse, mais un organe dédié.
"Si nous avons une vision, si nous avons un projet, il y aura toujours des femmes et des hommes pour les porter, le reste vient naturellement", a-t-il poursuivi, soulignant que la performance de Genève est le fruit du bénévolat.
Tous les membres de l'équipe qui a travaillé sur cette manifestation sont des bénévoles, des personnes passionnées qui aiment leur pays, a-t-il encore souligné, estimant qu'il s'agit là d'"une belle manifestation qui a atteint tous ses objectifs". Toutefois, a-t-il fait observer, il est temps de réfléchir à capitaliser les effets de cette action "non seulement à travers nos différentes représentations en Suisse, mais également dans d'autres pays et continents".
Pour M. Alaoui, il s'agit là "de ciblage, de savoir exactement ce que nous voulons".
"Quand on médite sur les expositions montées à Genève, nous avons là de quoi faire des expositions itinérantes sur les dix années à venir. Ce sont des richesses souvent entassées dans des entrepôts ou des réserves alors qu'une œuvre n'a de valeur que si elle est exposée, si elle est vue par le public", a-t-il ajouté.