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En septembre 2012, une circulaire du ministère marocain de la Justice est venue durcir la législation en privant les non-résidents de la possibilité d'une adoption.
Depuis, des familles dont les procédures étaient en cours s'inquiètent d'une possible rétroactivité de la mesure et d'un éventuel blocage.
"Les jours passent et, pendant ce temps, les enfants grandissent dans un établissement pour orphelins, privés de la chaleur d'une famille", écrivent les 39 familles signataires de la lettre en français adressée aux ministres espagnol Alberto Ruiz Gallardon et marocain Mustafa Ramid.
"Ce problème exige une solution d'urgence", lancent-elles.
La circulaire "a représenté un changement inattendu et drastique dans les règles du jeu", selon les familles.
"Nous n'aurions jamais entamé un processus pour avoir la tutelle d'un mineur marocain si nous avions su que cela nous obligerait à installer notre résidence au Maroc de façon permanente", expliquent-elles, car "tout ce qui nous assure une stabilité se trouve chez nous, avec notre famille, dans notre environnement, avec notre travail, nos amis". La situation des familles en cours d'adoption avait été débattue lors de la Rencontre de haut niveau (RHN) Maroc-Espagne en octobre dernier, selon les familles signataires. "Depuis cette date, plus de huit mois se sont écoulés mais rien n'a été résolu", accusent-elles.