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C’est une image de misère et de désolation qui marque l’histoire des habitants du quartier Mellah avec le programme de relogement. 30 familles qui ont fui la mort qui les guettait sous des toits fissurés, vers « les trous » de l’ancien abattoir.
Des veuves, des femmes divorcées ou abandonnées, des malades, des chômeurs que de cas sociaux dans ce coin qui ne figure guère dans l’agenda du conseil municipal présidé par El Ferraa et cumulant les ratages.
Trois blocs sanitaires pour 30 familles dont une composée de 12 membres, des eaux usées traversent les chambres froides et délabrées qui servent de séjour et de cuisine. Ici, il n’y a aucune intimité, les « coins » sont séparés par des morceaux de plastique qui n’arrivent pas à protéger les familles du froid et de la puanteur.
Certaines familles vivent ici depuis 14 ans sans eau potable ni électricité, en attendant la concrétisation des promesses tenues par le programme de relogement.
Une vieille femme abandonnée par sa famille, une autre par son époux s’échinant à élever ses enfants, un jeune homme qui prend en charge ses frères orphelins, des rêves avortés, une vie de misère assumée par des familles qui souffrent en marge d’une ville où cohabitent tous les paradoxes.