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D’après l’agence espagnole Europa Press qui a cité des sources de la Subdélégation du gouvernement à Soria, les éléments de la Guardia civil ont appréhendé deux personnes, une femme (32 ans) et un homme (41 ans), sans pour autant préciser leur nationalité.
Selon la même source, même si certains pharmaciens ont douté de l’authenticité de ces ordonnances et se sont abstenus de leur délivrer les médicaments demandés, les mis en cause ont réussi à gruger trois pharmaciens. L’enquête menée par les éléments de la Guardia civil a conduit à l’arrestation des deux individus.
Le prix du médicament acheté sur ordonnance authentique est de deux euros pour chaque boîte, mais il grimpe dans le marché noir au Maroc puisque la valeur du médicament passe à 12 ou 15 euros.
Le médicament en question est prescrit dans le cas des malades atteints d’épilepsie ou des malades de ce genre. Selon Europa Press, ce médicament est utilisé comme substance pour la fabrication du karkoubi au Maroc en la mélangeant avec le hachish, l’alcool ou autre substance.
D’après le journal Diario de Soria, la police espagnole a découvert à la frontière du préside occupé de Sebta, que quelques véhicules franchissent ladite frontière avec des comprimés dissimulés à l’intérieur.
Ce n’est pas la première fois que les services de sécurité espagnols procèdent au démantèlement de ce genre de réseau. Fin avril dernier, la police nationale et la Guardia civil ont appréhendé 18 personnes appartenant à un réseau qui a falsifié 50.000 ordonnances médicales pour acheter des benzodiazépines. Ce médicament est vendu par la suite au Maroc en vue de produire du karkoubi.
En août 2015, la Guardia civil avait diligenté une enquête après une plainte déposée par un psychiatre à Cadiz. Celui-ci avait constaté que des personnes utilisaient des ordonnances médicales portant son nom et le numéro de l’Ordre des médecins à Cadiz, et ce pour obtenir de la benzodiazépine.
L’ampleur de ces faits a conduit le quotidien espagnol El Mundo dans un article intitulé « La pastilla roja española que excita a los marroquíes » (La pilule rouge espagnole qui excite les Marocains), à la conclusion suivante : « C’est un phénomène de trafic de drogue en sens inverse. Nous sommes accoutumés à écouter des histoires de hachich provenant du Maroc. Dans ce cas, il s’agit du contraire. Le médicament avec lequel on fabrique cette drogue (karkoubi) arrive au Royaume du Maroc depuis la péninsule Ibérique ». Et d’ajouter que le karkoubi est « une bombe rouge de hachich faite avec des médicaments espagnols ».