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Affable et disert, il endurait sans broncher, sacrifiant sa vie privée sur l’autel d’une chimère créée aux seules fins de diffuser un discours lénifiant et insipide qui ne servait à rien d’autre qu’à enrober les insertions publicitaires et à dévaloriser le vrai combat que tout journaliste se doit de mener au service de ces incontournables idéaux que ne peuvent porter que les militants des partis et organisations modernistes et progressistes. A l’instar de beaucoup de professionnels, il croyait faire son devoir de chien de garde de la démocratie, alors qu’il ne gardait en fin de compte que des intérêts mercantiles d’une nomenklatura adossée ou appartenant à la technostructure de l’Etat.
Il a fini par le payer de sa vie puisqu’à l’origine de son mal, beaucoup de confrères mettent à l’index un simple accident de travail qui n’a jamais été formalisé en tant que tel. Stressé à mort par une insupportable surcharge de travail doublée d’une organisation des ressources humaines qui ne fonctionne que dans le sens de la répression de toute liberté d’expression malgré son apparente modernité, il a fini par perdre connaissance un jour. Résultat : la fêlure d’une côte qui n’a jamais guéri. Il n’en a pas beaucoup souffert, laissant à la nature le soin de la cicatriser. Est-ce la cause de son cancer ? Dieu seul le sait. Quoi qu’il en soit, ni ses multiples hospitalisations, ni les nombreuses séances de chimiothérapie n’ont réussi à lui rendre la santé. Une situation que son maintien en position de sujétion par rapport à beaucoup de nouveaux venus dans le monde du journalisme ne pouvait que rendre encore d’autant plus intenable qu’il n’avait jamais été combatif.
N’empêche, Abdelali, maintenant que tu n’es plus de ce bas monde, tu auras enfin la plénitude de reposer en paix et nous garderons de toi le souvenir du journaliste digne et dévoué que tu as toujours été.