-
Tant de vœux à formuler en cette Journée de la Terre
-
La RSB atomise le CS Constantin Les Oranges défrichent leur chemin vers la finale de la Coupe de la CAF Fuites de données, scandales financiers et expulsions forcées : Transparency Maroc tire la sonnette d’alarme
-
Décès du pape François Un réformiste à l'écoute des laissés-pour-compte
-
Abderrahim Chahid : Le gouvernement pénalise le rôle institutionnel et constitutionnel de l’opposition

Le coup d’envoi de la rentrée a été donné et on est à se demander dans quel cadre la réforme va prendre forme. Après les formalités de la rentrée avec tout ce que cela suppose comme rituel, l’heure de vérité a sonné et on est bel et bien devant une crise de notre enseignement.
Au-delà des quelques décisions tonitruantes du ministre de l’Education nationale concernant l’annulation de contrats avec des bureaux d’études étrangers et celle de certaines circulaires pédagogiques ou encore l’interdiction d’exercer au privé pour les enseignants du public, il faut dire qu’on est loin de la mise à niveau souhaitée et la restructuration qui viendrait résoudre tant de dysfonctionnements qui handicapent le système éducatif national.
La réforme de notre enseignement passe forcément par l’installation du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique dont le processus d’instauration nécessite une préparation au niveau des lois conformément aux nouvelles dispositions de la Constitution. Une instance qui aura un caractère consultatif mais où siègeront tous les acteurs du secteur de l’éducation. Il est décrit comme suit dans le texte constitutionnel : «Il est créé un Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Ce Conseil constitue une instance consultative chargée d'émettre son avis sur toutes les politiques publiques et sur toutes les questions d'intérêt national concernant l'éducation, la formation et la recherche scientifique, ainsi que sur les objectifs et le fonctionnement des services publics chargés de ces domaines». Il contribue également à l'évaluation des politiques et programmes publics menés dans ces domaines.
El Ouafa a promis de réunir prochainement ce Conseil avant de déclencher le processus de mise à niveau du secteur. Le ministre de l’Education nationale et l’instance attendue auront du pain sur la planche. «Le Conseil supérieur de l’enseignement sera un cadre pour débattre des questions relatives à la structure éducative en vue d’aboutir à des propositions qui seront soumises au gouvernement et au Parlement. Il tiendra trois sessions chaque année», a indiqué le ministre El Ouafa. Et d’ajouter que le CSEFRS sera doté de commissions spécialisées afin de dégager des propositions pour les problématiques de l’enseignement.
L’année scolaire qui vient d’être enclenché sera-t-elle celle de la bonne réforme ? Le gouvernement Benkirane dispose-t-il d’un projet de réforme du système éducatif qui répond aux attentes des Marocains concernant l’éducation de leurs enfants loin de toute démagogie et de tout discours idéologique politicien? Qui vivra verra !