Une pléiade d’artistes se sont relayés sur la grande scène du concert pour chanter quelques-unes de leurs plus belles chansons selon le programme prévu et suivant les exigences de la production. Jenifer a même dû reprendre sa première chanson pour une question technique.
Donc, artistes confirmés ou étoiles montantes, jeunes et moins jeunes se sont succédé sur le plateau à un rythme assez rapide. Il y avait là: Jenifer, Garou, M.Pokora, Colonel Reyel, Cheb Khaled, John Mamann, Ahmed Soultan, Julian Perretta, Vigon, Baptiste Giabiconi, Jessy Matador, Dj Mam’s, Youssoupha, Nossa, Tryo, Passi, Laza Morgan et Kenza Farah, Corneille, Christina Maria, Louisy Joseph, la Compagnie Créole et Enrico Macias. Cependant, on a beaucoup regretté l’absence de stars locales de la chanson amazighe de la programmation du concert, et ce d’autant plus que celui-ci est organisé dans la capitale du Souss-Massa-Drâa par l’Association pour la tolérance. C’aurait été une belle occasion pour illustrer la diversité culturelle et l’échange entre le Nord et le Sud.
Cheb Khaled, qui a chanté un morceau de son dernier album «C’est la vie», a littéralement subjugué le public. Quant à Enrico Macias, il a chanté entre autres son éternel succès « Quelles sont jolies les filles de mon pays ! ».
Très attendu,Vigon, qui a passé une bonne partie de sa carrière à Agadir et qui s’est fait un réel plaisir en y revenant après une longue absence et le succès qu’il a connu en France à travers sa participation à l’émission de télévision : « The Voice : la plus belle voix», était ce soir-là dans son élément. Il est à rappeler que c’est à Agadir que Vigon a composé quelques-unes de ses chansons à succès, notamment : « Achkad Anarkez » et «Soussa».
Les deux surprises de cette soirée ont été les duos entre le chanteur québécois, Garou et notre star des années soixante, Vigon; Enrico Macias (né à Constantine en Algérie) et Cheb Khaled, la légende algérienne du Raï.
Riche et diversifié, le plateau de cette année illustre bien les objectifs de cette manifestation artistique qui se veut une vitrine de la ville d’Agadir, destination touristique et balnéaire internationale, sur le monde, et à travers elle véhicule les hautes valeurs d’échange, de partage et de respect de l’autre. Mais on aurait aimé voir le nom d’Agadir, où le Concert est enregistré, inscrit en amazigh, en arabe et en français, en arrière-plan de la scène, et pourquoi pas de temps en temps, des images de la Kasbah et de la baie d’Agadir sur les écrans de celles-ci. Car il n’y avait sur scène aucune référence au lieu où s’est déroulé cet évènement artistique dédié à la tolérance.
Produit par Electron Libre, filiale du groupe Lagardère, le Concert pour la tolérance bénéficie pour l’édition 2012 du soutien du groupe France Télévisions, nouveau partenaire média de l’événement. Sur le plan national, la 2ème chaîne publique nationale, 2M, est également présente à travers l’accompagnement technique et humain qu’elle apporte à l’événement depuis sa création en 2006.
Et comme chaque année, le concert, qui a été enregistré samedi, sera diffusé sur France 2. Quant aux autres chaînes du groupe, elles en diffuseront des bandes annonces et des extraits. Il sera également retransmis sur 2M et TV5 Monde.