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Ce jour-là, Brahim Bouarram fut violemment poussé dans la Seine à proximité du pont du Carrousel à Paris, par des extrémistes de droite sortis des rangs de la manifestation annuelle du Front national à la mémoire de Jeanne d'Arc. A noter qu’une plaque commémorative a été érigée sur les lieux du drame, en 2003, sur initiative du maire socialiste de l’époque, Bertrand Delanoë.
Ont pris part à cette rencontre notamment l’Association franco-africaine (section du Maroc), l’Association des ambassadeurs de Casablanca-Settat en Europe, le Syndicat national des commerçants et des professionnels, l’Association pour la défense des Marocains expulsés d'Algérie et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger.
Ali Badis, président de l’Association franco-africaine, a affirmé que la commémoration de l’assassinat de Brahim vise à exhorter les autorités compétentes et les associations de la société civile à défendre les intérêts des Marocains à l’étranger.
Pour leur part, les dirigeants de l’Association pour la défense des Marocains expulsés d'Algérie en 1975 ont souligné que les familles expulsées continuent à nos jours de subir l’injustice commise à leur encontre par le régime militaire algérien, tout espérant de récupérer leurs biens indûment spoliés.
Lors de cette rencontre, les participants ont exprimé leur souhait de se recueillir sur la tombe de Brahim Bouarram dans la région d’Idou Ismal à Tiznit.
Il convient de rappeler que 170 organisations civiles, associatives et de droits de l’Homme ont commémoré à Paris le 1er mai l’assassinat de Brahim Bouarram.