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Ainsi, le ministère de l’Intérieur espagnol envisage de rénover le système de vidéo-vigilance à la frontière fictive entre le préside occupé de Sebta et le Maroc, selon Europa Press.
C’est le délégué du gouvernement, Nicolás Fernández Cucurull, qui a annoncé cette nouvelle après la rencontre qu’il a tenue au début de la semaine dernière avec le secrétaire d’Etat à la sécurité, José Antonio Nieto.
Il a assuré que les travaux sur la jetée maritime entre la localité Benzú située à Sebta et la localité de Belyounech seront lancés en juillet prochain. Selon la même source, la jetée en son état actuel permet aux migrants clandestins de la surmonter facilement.
Selon ses déclarations à la presse, le délégué du gouvernement a estimé qu’il y a «entre 800 et 1.500» migrants d’origine subsaharienne «de façon permanente» dans les localités avoisinant le préside occupé de Sebta. Il a ajouté que «si aucune tentative d’assaut n’a été enregistrée, c’est que les forces de sécurité marocaines les empêchent de la mener».
Par ailleurs, l’agence espagnole EFE a indiqué que le gouvernement local du préside occupé a estimé qu’entre 800 et 1000 véhicules peuvent quotidiennement accéder du territoire marocain à Sebta.
L’autre préside occupé, à savoir Mellilia, a connu samedi dernier un grave incident après qu’une voiture avec cinq migrants africains à bord a forcé un poste-frontière entre le Maroc et le préside, le deuxième assaut à la voiture bélier en deux jours, a informé l’AFP citant une source de la préfecture.
D’après la même source, une autre voiture avait aussi forcé ce poste avec neuf migrants africains à bord, blessant légèrement deux agents des forces de l'ordre.
«Cette fois-ci, la voiture est arrivée normalement au poste avant d'accélérer et de virer soudainement dans une file adjacente, endommageant une barrière et forçant les policiers à s'écarter pour ne pas être écrasés», a mis en exergue l’AFP. Et d’ajouter : «Une fois dans l'enclave, le chauffeur marocain a tenté de s'enfuir mais a été capturé tandis que la police a découvert cinq migrants, deux dans le coffre, deux sous le siège arrière et un caché derrière le tableau de bord. Deux d'entre eux étaient mineurs».
Selon Europa Press, un policier et un agent de la Guardia civil espagnol ont été blessés lors de cette tentative.
La Confédération espagnole de police (CEP) a exprimé son indignation après ce nouvel incident.
Le syndicat a souligné que le travail à la frontière terrestre «est devenu une profession à haut risque, pour cela nous appelons les autorités compétentes à intervenir afin d’adopter des mesures urgentes et d’installer des bollards hydrauliques qui peuvent être activés à distance pour éviter de mettre en danger la vie des agents».