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En effet, lors d’une conférence de presse organisée à Madrid par l’Association «Hiwar», l’avocat de la jeune femme, Agustin De La Cruz, avait annoncé le dépôt d’une plainte devant le tribunal national espagnol, la plus haute instance de justice criminelle en Espagne. Cette plainte concerne les nommés Brahim Ghaly, représentant du Polisario à Alger, et Abdelkader El Ouali, fils du soi-disant premier ministre de la pseudo-république sahraouie. Tous deux sont accusés de viol par sa cliente.
Selon la plaignante, cette affaire remonte à l’été 2010 lorsqu’elle s’est présenté aux bureaux de la représentation à Alger, demandant l’intervention du soi-disant ambassadeur pour l’obtention d’un visa pour se rendre en Espagne où elle devait participer à des activités organisées par les associations de soutien aux Sahraouis, en Espagne.
Après avoir été reçue par le représentant du Polisario à Alger également accrédité en Espagne, ce dernier l’a harcelée sexuellement. Après avoir essuyé un refus catégorique de la part de celle-ci, l’accusé la viola sauvagement, a-t-elle déclaré.
La plaignante a souligné, lors de cette conférence de presse que le nommé Abdelkader El Ouali, l’a violée et violentée, à son tour, lorsqu’elle a dénoncé l’acte de Brahim Ghaly.
Après avoir réussi à quitter les camps de Tindouf, la victime, forte de la nationalité de ce pays dont sont titulaires ses parents, a porté plainte contre les deux hommes.
Lors de cette même conférence de presse, le président de l’Association «Hiwar», Abderrahim Bourdiji, a annoncé son intention d’ouvrir un dossier relatif aux viols et aux différentes violations des droits de l’Homme dont sont victimes les femmes sahraouies dans les camps de Tindouf. S’agissant de l’omerta observée à ce sujet par les différentes associations sahraouies, il l’a qualifiée de soumission aux instructions de la direction du Polisario.