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Depuis les premiers jours du mois de juillet, immédiatement après l’adoption de la nouvelle Constitution, les membres de la commission du programme électoral se sont mis à l’ouvrage. De réunions en ateliers, ceux et celles du programme électoral du parti de la Rose sont fin prêts : ils boucleront en principe leur copie aujourd’hui mardi. « Le projet de programme électoral sera alors présenté lors de la prochaine session du Conseil national qui va se réunir incessamment », indique H. El Malki.
Un programme neuf rompant avec la continuité. Selon ses auteurs, trois grandes raisons sont à l’origine des choix des socialistes marocains. « D’abord la crise mondiale systémique qui remet en cause le modèle de développement dominant et qui impose à l’Etat de nouvelles fonctions notamment dans le domaine de la régulation économique et financière », soutient-on du côté de la commission ad hoc en charge du programme électoral.
Le Printemps arabe et la crise de rupture qui secoue le monde arabe et fait de la démocratie une exigence ne sont pas passés inaperçus chez les Usfpéistes. La revendication de la dignité à travers la quête de démocratie traverse en fait le programme électoral.
Les doléances des jeunes du Mouvement du 20 février aussi. «La nouvelle société civile au Maroc, à travers le mouvement revendicatif qui a donné à voir des jeunes réclamant la lutte contre toutes les formes de précarisation, de corruption, une réelle représentativité des institutions et une nouvelle gouvernance », précise H. El Malki.
La nouvelle Constitution s’est forcément invitée dans l’élaboration du programme électoral des Usfpéistes. « Un grand chantier multidimensionnel qui nécessite une nouvelle vision et de nouveaux instruments de travail », résume cet Usfpéiste blanchi sous le harnais.
Comment faire de la cohésion sociale le fondement de la stabilité
L’institution d’un nouvel Etat de droit à travers la nouvelle génération des droits qu’ils soient humains, politiques, économiques et socio-culturels est en bonne place dans le programme de l’Union socialiste des forces populaires. « On y trouvera également toutes les formes d’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que l’accélération du mouvement vers la parité. De la même manière, l’activation de nouveaux mécanismes pour une plus grande participation politique des jeunes est au programme », apprend-on auprès de la commission.
A la nécessaire exigence de démocratie et de dignité s’ajoute le volet socio-économique sur lequel la commission du programme électoral a longuement travaillé. « Le Maroc a un potentiel de croissance très important qui nécessite une meilleure mobilisation. L’objectif est ici de doubler le taux de croissance actuel pour atteindre un taux de croissance de 7 à 8% par an et ce afin de doubler nos revenus moyens par tête d’habitant durant les 10 années à venir. Atteindre cet objectif permettra de réduire les poches de pauvreté et la précarité d’une grande partie de la population en milieu rural et dans les périphéries des villes. En fait, il s’agit pour nous de faire de la cohésion sociale à travers une meilleure répartition des revenus le fondement de la stabilité », fait valoir le coordonnateur de la commission en charge du programme électoral.
Le Maroc n’est pas seul au monde. A l’USFP, on entend mettre en exergue le positionnement international du pays. Sur les plans diplomatique, politique, économique et culturel, il s’agit pour les socialistes d’ici de faire du Royaume un point d’ancrage en Méditerranée « grâce à des initiatives rappelant la véritable vocation du Maroc moderne ». Tout un programme…