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De même, dans cette note d'information, faisant état de la situation des principaux indicateurs économiques conjoncturels estimés pour le T2-2016 et relatant les anticipations pour le troisième trimestre (T3), le HCP prévoit pour les activités non-agricoles, qu’elles devraient poursuivre leur affermissement au T3-2016, au rythme de 2,4%, portées, essentiellement, par une amélioration de la production des branches tertiaires.
«Compte-tenu d’une baisse de la valeur ajoutée agricole de 13,2%, l’économie nationale réaliserait, ainsi, une croissance de 1,2%, au T3-2016, au lieu de +4,1% une année plus tôt», continue de présager le HCP.
Ainsi, l’on commence par signaler de même source que les activités agricoles se seraient contractées de 12,1%, en variation annuelle, au T2-2016, après avoir régressé de 9% au premier trimestre (T1), indiquant que la production végétale aurait sensiblement fléchi, suite à une baisse de 71% et 58%, respectivement, des récoltes des trois principales céréales et des légumineuses.
Et de faire savoir qu’hors céréales et légumineuses, la production des cultures aurait mieux résisté aux effets du déficit pluviométrique estimé, à fin mai 2016, à près de 48%, en comparaison avec la même période d’une année normale, notant que les récoltes de l’arboriculture et des cultures industrielles, notamment le tournesol et la betterave à sucre, auraient connu une croissance sensible, amplifiée par une hausse de leurs prix intérieurs.
S’agissant des prix des maraîchères de saison, le HCP informe qu’ils se seraient, également, appréciés, dans un contexte de récoltes tardives, notamment pour la courgette et l’oignon, affirmant que dans l’ensemble, les prix des légumes frais auraient affiché une hausse de 16,3% au T2-2016.
«Dans la filière animale, malgré des signes nets de ralentissement au début de l’année à la suite des contre-performances de la production avicole, la production serait restée soutenue, grâce à la résilience de la production laitière et au renforcement des activités d’élevage du gros cheptel, favorisé par le retour quasi-généralisé des pluies printanières et les mesures publiques du soutien des aliments de bétail», ont fait ressortir les analystes du HCP.
Parallèlement, l’on fait état de même source d’un retournement à la hausse des prix à la consommation, mettant en relief qu’après une croissance de 1%, en variation annuelle, au T1-2016, les prix à la consommation auraient augmenté de 1,9% au T2. Et d’expliquer que cette progression aurait résulté, essentiellement, de l’augmentation de 3,6% des prix des produits alimentaires, tirée, en particulier, par la hausse notable de ceux des volailles, des légumes frais et des agrumes.
Dans le même sillage, le rythme de croissance des prix des produits non-alimentaires aurait légèrement augmenté, pour atteindre +0,6%, au lieu de +0,5%, un trimestre auparavant, ajoute la note, soulignant une légère hausse des prix des services, en lien avec la progression des prix de la restauration et des soins médicaux, qui aurait contribué positivement à cette évolution. La même source n’a pas manqué de relever que l’inflation sous-jacente, qui exclut les tarifs publics, les produits frais et l’énergie, aurait, pour sa part, connu une progression de 1,5%, après +1,2% au trimestre précédent, sous l’effet de la remontée des prix des produits hors frais et la légère hausse des prix des services.
En outre, dans le document, l’on prédit aussi que l'économie nationale réaliserait une croissance de 1,2 % au T3-2016 au lieu de 4,1 % une année plus tôt.
Toujours, selon le Haut-commissariat au plan, les activités non-agricoles poursuivraient leur affermissement au T3-2016, au rythme de 2,4 %, portées, essentiellement, par une amélioration de la production des branches tertiaires, alors que la valeur ajoutée agricole connaîtrait une baisse de 13,2 %.
Et de relever que la production des cultures continuerait de se replier sensiblement, alors que l'apport de la filière animale serait moins soutenu, face à une hausse anticipée des charges des éleveurs liée aux achats des aliments de bétail.
«Dans un contexte marqué par le renforcement des incertitudes liées à un nouveau partenariat entre l'Union européenne et le Royaume-Uni et après le Brexit, et le climat d'attentisme des investisseurs qui pourrait en découler, la demande mondiale adressée au Maroc continuerait de progresser au rythme de 2,8 %, en variation annuelle, au T3-2016», soutient le HCP avant d’ajouter que cette augmentation, relativement moins soutenue qu’au T2, continuerait à profiter à certains secteurs industriels, comme l’automobile et l'aéronautique. Et de poursuivre que dans l’ensemble, la valeur ajoutée industrielle devrait réaliser un accroissement de 3,4 %, au T3- 2016, en variation annuelle.
Néanmoins, au où les activités minières auraient tendance à connaître, d’après la note de conjoncture, une légère décélération de leur rythme de croissance, en raison d’une demande extérieure peu favorable, la valeur ajoutée des services, pour leur part, croîtrait au même rythme que celui enregistré au trimestre précédent, contribuant pour presque de moitié à la croissance économique globale.