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Cette denrée vitale que l'Office national de l'eau qualifie de potable, si elle l'est dans certaines parties du Royaume, à Laâyoune, Boujdour, Dakhla, Smara ou Tarfaya, l'eau consommée provient des puits de Tan Tan.
Cette eau, même si elle peut servir à l'usage ménager ou à l'abreuvage des animaux, elle ne peut être consommée par l'homme, tant elle est saumâtre. Mais encore faut-il la trouver. Si l'Etat a fait d'importants investissements pour garantir un approvisionnement régulier de ces villes en eau, l'important développement démographique que ces celles-ci ont connu ces dernières années, dépasse de loin les prévisions des autorités. Ainsi les habitants de ces villes ont-ils été privés d'eau, la plupart du temps, durant les jours de canicule. Au moment où nous écrivons ces lignes et bien que les journées de grande chaleur soient passées, on continue de manquer d'eau dans cette région.
Dans les campagnes et les communes relevant de ces villes, la situation est encore pire, car, la chaleur persiste, chergui et tempêtes de sable assèchent les points d'eau et les précaires pâturages.
La dernière augmentation des prix du carburant décidée par le gouvernement n'a pas arrangé les choses pour les ménages. Car, aussitôt annoncée, l'augmentation a été répercutée par les propriétaires de citernes d’eau auxquelles recouraient les populations, sur le prix du baril passant, ainsi, de 6,5 DH à 10 DH, pour l'eau imbuvable provenant des unités de dessalements. S'agissant de l'eau buvable provenant de Tan Tan, le baril est passé de 50 à 70DH.
Quant au bétail, il aurait été décimé, s'il n'y avait pas eu le fourrage distribué par les autorités et les citernes de l'Etat qui approvisionnent les points d'eau fixes.