-
Le Parlement arabe salue les efforts inlassables de SM le Roi pour la défense de la cause palestinienne
-
Mohamed Abdennabaoui : Les systèmes judiciaires appelés à accompagner l’expansion de l’IA et la transition numérique
-
Amina Bouayach : Les droits des migrants, une exigence de justice, de dignité et d’humanité
-
L'expérience pionnière du Parlement de l’enfant marocain mise en avant au Sénégal et au Libéria

Ledit syndicat vient, en effet, de saisir et le wali du Grand Casablanca et le président du Conseil de la ville leur faisant part de quelques propositions qui doivent être prises en considération à l’occasion de la fête de l’Aïd Al Adha. « Notre initiative vise à améliorer les conditions lamentables lors de la fête d’Al Adha. Nous avons mis tous nos moyens logistiques et nous sommes prêts à fournir les efforts nécessaires pour réussir cette opération. Les responsables ont apprécié l’initiative, cependant, nous avons relevé certaines réserves de la part des fonctionnaires au sujet de nos propositions. Notre initiative préconise l’ouverture des portes des abattoirs aux citoyens pour permettre l’abattage rituel lors de la fête. Nous avons suggéré également de mettre nos moyens de transport au service de cette opération gratuitement. En contrepartie, nous avons reçu des promesses de la part du wali et du président du Conseil pour la réalisation de ce projet pour l’année prochaine», a affirmé à Libé, non sans regret, Jamal Farhan du Syndicat national des transporteurs de viandes dans le Grand Casablanca.
Ledit syndicat recommandait dans son projet la permission aux citoyens l’accéder aux abattoirs afin de faciliter l’opération rituelle d’abattage le jour de la fête et du coup, protéger la ville blanche en lui évitant de se salir davantage. Cela permettra non seulement aux bouches d’égout de ne pas connaître les obstructions habituelles mais engendrera également une économie considérable d’eau potable. L’autre avantage de cette initiative louable devait aussi permettre le contrôle vétérinaire des carcasses des moutons égorgés ainsi que les tripes des bêtes.
Certes un projet louable a été rejeté mais les responsables et la société civile doivent réfléchir à l’initiative du Syndicat national des professionnels du secteur du transport des viandes en vue de l’adopter, l’améliorer, l’appliquer et la généraliser à toutes nos villes. A bon entendeur !