En effet, des chercheurs de la faculté de médecine de l'université Saint-Louis ont découvert que la présence d'une protéine appelée VILIP-1 en quantité élevée dans le liquide céphalo-rachidien était liée à une détérioration plus rapide des capacités mentales. Une observation faite chez 60 malades atteints d'Alzheimer qui n'étaient au départ qu'à un stade précoce de la maladie mais qui ont ensuite connu, au cours des années suivantes, un déclin plus rapide que chez d'autres patients.
"VILIP-1 paraît être un très bon indicateur des dommages subis par les cellules cérébrales résultant de la maladie d'Alzheimer", souligne Rawan Tarawneh, professeur adjointe de neurologie qui travaille désormais à l'Université de Jordanie et auteure principale des travaux parus dans la revue Neurology. Mieux encore, les chercheurs estiment que ce marqueur pourrait être potentiellement supérieur à tous ceux utilisés jusqu'à présent pour prédire la progression d'Alzheimer.