-
L’agriculture marocaine sous la menace d’un « tsunami » imminent: S.O.S criquets pèlerins
-
Khaoula Lachguar : Il faut relever les défis liés à la rente, au monopole, à la spéculation, à la corruption, à la lenteur administrative, aux insuffisances du financement
-
La DGSN forme les adouls du Maroc pour lutter contre les mafias immobilières
-
Nasser Bourita s’entretient à Rabat avec Staffan de Mistura
“ Je voudrais apporter mon témoignage d’officier, détenu durant 26 longues années dans les geôles de l’Algérie et du Polisario.
Je tiens d’abord à préciser qu’avant d’être capturé au combat, j’ai connu personnellement le colonel major Terhzaz. Je voudrais donc vous faire part de ma compassion entière vis-à-vis de sa famille.
Ceci dit, tout ce que j’ai lu, vu et entendu à propos de cette affaire, me pousse à m’exprimer en mon nom propre et au nom des camarades avec lesquels j’ai partagé tant de souffrances et de douleurs dans les geôles algériennes de Tindouf.
A ce titre, je tiens à rappeler que, nous anciens prisonniers, n’avons jamais donné mandat à quelque partie que ce soit pour s’exprimer en notre nom. Au contraire même, puisque c’est seuls, et ne comptant que sur nos propres ressources mentales et biologiques que nous avons affronté les affres d’une détention sans fin dans le désert.
Au nom de mes camarades de détention, au nom des 26 années d’enfer que j’ai personnellement endurées, je m’insurge avec la dernière énergie contre toutes les tentatives d’exploitation de notre souffrance à des fins étrangères et au service d’agendas internationaux.
J’aimerais enfin souligner -afin que personne ne soit induit en erreur- que nombre d’entre nous ont des conjoints de nationalité étrangère et que cela n’a jamais autorisé quiconque à recourir à une protection étrangère, au mépris des valeurs de notre patrie pour lesquelles nous avons consenti tant de sacrifices”.
Capitaine Ali Atmane, ancien détenu des camps de Tindouf, ancien pilote de chasse des Forces Royales Air et lauréat de l’Ecole Royale de l’air