L’œuvre consacrée «Mon petit monde» s’est vu attribuer le deuxième prix parmi près de 400 œuvres exposées dans ce Salon auquel ont pris part 89 artistes photographes appartenant à 38 nationalités de par le monde. Le jeune photographe a été d’ailleurs le seul artiste marocain et arabe participant à cette manifestation.
Achraf Baznani n’est pas à sa première consécration internationale, puisqu’il avait été également choisi cette année parmi 100 artistes photographes, suivant les normes de l’Académie occidentale de l’encyclopédie annulle «Internationale Kunst Heute» (L’art international d’aujourd’hui», de l’historienne allemande Dr. Ingrid Gardill, et qui sera publié en mai prochain.
La participation d’Achraf Beznani à Triberg intervient après l’exploit qu’avait rencontré sa collection intitulé «Eclats de couleurs» lors d’une grande exposition internationale collective qui au eu lieu récemment à Budapest, en Hongrie.
La majorité de ses œuvres en matière photographique surréaliste s’inspire de ses rêves, dit-il, et il n’a fait que les traduire dans les faits, à travers la photographie. «Mes travaux sont l’œuvre de mon imagination fertile, mais aussi des idées que cumule ma mémoire dans ma vie quotidienne», explique-t-il.
Pour ce qui est de la technique utilisée, Beznani explique qu’il s’agit d’un montage d’un ensemble de 35 photos prises, compactées dans une seule photo, soit un travail qui dure d’une heure jusqu’à neuf heures.
Laurence Longueville, initiatrice de cette manifestation depuis 2008, indique à ce sujet : «Nous sommes fiers d’accueillir et de présenter au public allemand l’artiste Achraf Beznani qui a fait montre d’un haut niveau artistique en présentant une photo d’une grande qualité lors de la sixième édition de Park Arts Fair».
Repère
Achraf Baznani est un artiste photographe autodidacte. Encore enfant, il avait reçu un appareil compact Ektra 250 pour son anniversaire, et c’est ainsi qu’il est devenu accro à l’objectif. Il a, par la suite, réalisé plusieurs courts métrages et documentaires, dont «Marche» (2006), «Les oubliés» (2007) et «L’immigrant» (2007), pour lequel il a reçu plusieurs prix nationaux, avant d’opter encore une fois pour la photographie. Mais cette fois-ci, c’est la photographie surréaliste.
Il est le premier à avoir donné jour à des photos reflétant des conceptions expressives étranges, surréalistes et imaginaires, qui se démarquent de l’ordinaire. La série «Inside my dreams», où le photographe se met en scène dans un monde gigantesque à travers des autoportraits surréalistes et poétiques, lui a permis d’être connu au Maroc et dans le reste du monde.
Récompenses :
•Prix du meilleur réalisateur au Festival national du film éducatif à Casablanca (2006)
•Prix du meilleur réalisateur au Festival national du film pédagogique à Casablanca (2007)
•Prix du meilleur réalisateur au Festival national du court métrage amateur à Settat (2008)
•Prix du meilleur réalisateur au Festival national des créateurs du court métrage à Casablanca (2008)
•Prix du meilleur réalisateur au Festival du court métrage à Nador (2008)
•Prix du meilleur réalisateur au Festival national du film éducatif à Fès (2009)
•Prix du jury au Festival international du film court et documentaire à Casablanca (2009)
•Premier prix au Festival du court métrage à la Ligue arabe en (2009)