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Toujours selon le communiqué, des investigations ont révélé que le commissaire divisionnaire était la source des informations qui ont été relayées par la presse. Le non-respect donc du devoir relève de l’application et de l’opérationnalisation d’un article de la Constitution qui donne droit à l’information. Mais où est donc le secret puisque à Khouribga et ailleurs sur les réseaux sociaux, tout un chacun savait que lors de ladite visite, plusieurs dysfonctionnements ont été constatés avec des photos à l’appui sur plusieurs sites d’information ?
Il est dit dans l’article 27 de la Constitution que «le droit à l’information ne peut être limité que par la loi, dans le but d’assurer la protection de tout ce qui concerne la défense nationale, la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, et la vie privée des personnes, de prévenir l’atteinte aux libertés et droits fondamentaux énoncés dans la présente Constitution». Or dans ce cas de figure, il s’agissait d’une information qui ne portait aucunement atteinte ni à la sécurité de l’Etat ni à celle des personnes.
Pour rappel, Mustapha Mouzouni, préfet de police de Casablanca, a été muté à Zagora pour fautes professionnelles qu'il aurait commises. Et on vient d’apprendre que la Direction générale de la sûreté nationale aurait pris la décision de suspendre de leurs fonctions les chefs de la police judiciaire à Anfa et Hay Hassani. Ces suspensions auraient-elles une relation avec les coups de filets opérés par la Gendarmerie Royale dans les milieux de la drogue à Casablanca ?