-
L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès remporte à Berlin le prix international de l'Innovation germano-africain
-
Agadir: Le CRI Souss Massa tient son CA
-
Produits alimentaires et industriels : journée d'étude à Rabat sur la protection des consommateurs
-
L'Université Privée de Fès abrite la Grande Finale du DeepTech Startup Challenge
-
Tanger: Conférence sur le rôle de l'économie solidaire dans le développement social
Les uns sont en sit-in depuis plus d’une année, les autres viennent d’entamer depuis près de deux semaines une forme de protestation similaire. Dans les deux cas, il y a un problème de terre. Un problème d’exploitation abusive. Un problème de lois caduques, mais aussi un problème de lois transgressées. Les deux communautés veulent tirer profit de leurs terres et mettre un terme à une dilapidation de leurs biens qui n’a que trop duré.
Il s’agit certes d’une manière pour dire que les terrains collectifs doivent être au service du développement local. La gestion de ces terres doit s’inscrire dans le cadre d’une stratégie globale de développement intégré. Mais là, beaucoup d’entraves handicapent la concrétisation de ces slogans qui restent toujours lettre morte. Des parties œuvrent en sourdine pour faire durer le problème. Ils y trouvent leurs intérêts. Et des voix s’insurgent contre cette situation de crise permanente. Des accusations de versement de pots-de-vin de la part de parties ayant des intérêts occultes font tâche d’huile. Les petites gens, dans les deux communautés, ne cessent de revendiquer leurs droits. Droit à la dignité et au développement économique et social.
En réalité, une grande ignorance des lois persiste toujours. Il faut dire que les gens du Sud-est, à Imider, ont appris, chemin faisant, les arcanes des lois, droits et devoirs régissant le domaine. Tout le monde semble concerné par les solutions à apporter à ces problèmes. L’objectif est de réhabiliter les deux populations dans leurs droits.