-
Université Al Akhawayn à Ifrane : Près de 8.000 lauréats actifs dans 20 pays, dont 70% travaillent dans des multinationales
-
Tanger: Rencontre sur l’accessibilité numérique des personnes en situation de handicap
-
Ifrane : Plus de 4.000 familles bénéficient d'une vaste opération de lutte contre les effets de la vague de froid
-
Fès: Campagne de don de sang pour renflouer les stocks
-
El Jadida: l’ANEF lance des investigations approfondies suite à la coupe illégale de 36 arbres de pin d’Alep
Les uns sont en sit-in depuis plus d’une année, les autres viennent d’entamer depuis près de deux semaines une forme de protestation similaire. Dans les deux cas, il y a un problème de terre. Un problème d’exploitation abusive. Un problème de lois caduques, mais aussi un problème de lois transgressées. Les deux communautés veulent tirer profit de leurs terres et mettre un terme à une dilapidation de leurs biens qui n’a que trop duré.
Il s’agit certes d’une manière pour dire que les terrains collectifs doivent être au service du développement local. La gestion de ces terres doit s’inscrire dans le cadre d’une stratégie globale de développement intégré. Mais là, beaucoup d’entraves handicapent la concrétisation de ces slogans qui restent toujours lettre morte. Des parties œuvrent en sourdine pour faire durer le problème. Ils y trouvent leurs intérêts. Et des voix s’insurgent contre cette situation de crise permanente. Des accusations de versement de pots-de-vin de la part de parties ayant des intérêts occultes font tâche d’huile. Les petites gens, dans les deux communautés, ne cessent de revendiquer leurs droits. Droit à la dignité et au développement économique et social.
En réalité, une grande ignorance des lois persiste toujours. Il faut dire que les gens du Sud-est, à Imider, ont appris, chemin faisant, les arcanes des lois, droits et devoirs régissant le domaine. Tout le monde semble concerné par les solutions à apporter à ces problèmes. L’objectif est de réhabiliter les deux populations dans leurs droits.