La Belgique, qui votait simultanément pour les européennes, fédérales et régionales, dimanche 25, a élu 21 candidats d’origine marocaine.
Malgré le recul des partis traditionnels (chrétien-démocrate, libéral et socialiste) constaté au sortir de ces élections et la vague nationaliste flamande aux élections législatives, l’élection des candidats belgo-marocains est une bonne nouvelle à bien des égards.
En effet, elle confirme l’intégration de Belges d’origine marocaine dans le paysage politique et contribue, d’une certaine manière, à valoriser la présence de cette communauté dont on célèbre, cette année, le cinquantenaire de l’établissement en Belgique.
Il est à préciser que les nouveaux représentants s’étaient présentés sous les couleurs de neuf formations politiques : le Parti écologiste francophone (Ecolo), le Parti socialiste (PS), le Parti démocrate-chrétien flamand (CD&V), le Parti socialiste Spa (néerlandophone), le Centre démocrate humaniste (Cdh), Le Mouvement réformateur (MR), le Parti du travail de Belgique (PTB), la Nouvelle alliance flamande (NV-A) et Groen.
Sans surprise, c’est le Parti socialiste (PS) qui a raflé la mise avec 11 candidats, suivi de son homologue flamand, le SpA.
«Des élus belgo-marocains pourraient occuper des fonctions au sein de l’Exécutif en fonction des alliances des gouvernements : ces candidats étant suppléants pourraient siéger, notamment au Parlement bruxellois, si les têtes de listes intègrent l’Exécutif», peut-on lire sur le portail du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
«Quant à la présence des élus d’origine marocaine au Sénat, il faudra attendre que les Parlements régionaux envoient leurs représentants pour y siéger», ajoute le CCME.
Pour rappel, quelque huit millions d’électeurs avaint été appelés aux urnes le dimanche 25.