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Créé il y a vingt ans, le Prix Grand Atlas s’impose aujourd’hui comme l’un des événements incontournables de la vie culturelle marocaine. Ce prix littéraire est attribué chaque année à des écrivains, artistes et intellectuels marocains et favorise aussi bien le roman, le livre d’art, les essais que le livre pour la jeunesse. Il est destiné à promouvoir et récompenser des ouvrages publiés par des éditeurs marocains.
Pour sa 18ème édition, le Prix essai francophone a été décerné à Zakya Daoud pour son ouvrage «La diaspora marocaine en Espagne» (La Croisée des chemins, 2011). Une récompense amplement méritée pour un monument de l’écriture qui a déjà reçu le PGA en 2009. Quant au Prix jeunesse, il est revenu à Mehdi de Graincourt dans «Raconte-moi Ibn Battouta » (Yanbow Al Kitab, 2008). Dans un flot d’émotions, l’auteur s’est dit heureux de réaliser un ancien rêve. «C’est le livre que j’aurais aimé qu’on me lise étant petit», a-t-il déclaré et d’ajouter : «Je le dédie au Prince Moulay Hassan». De Graincourt, écrivain et artiste-peintre, est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment le livre "Ibn Al Arabi, les révélateurs de Fès et Marrakech", une biographie du soufi andalou des XIIe et XIIIe siècles et "Leur Maroc - regards d'écrivains, artistes, voyageurs venus d'ailleurs", (Malika Edition, 2010).
Le Prix de la traduction a récompensé Hassan Amrani pour son travail se rapportant au livre de Paul Ricoeur «La critique et la conviction» (Calmann-Levy,1995, Toubkal 2011).
Un prix de 40.000 DH a été remis à chacun des auteurs et traducteur récompensés par Bruno Joubert, ambassadeur de France au Maroc et Azouz Begag
S’exprimant lors de cette manifestation de remise des prix, l’ambassadeur a déclaré que le but de cette manifestation est double et se traduit par le soutien aux auteurs et éditeurs auxquels il a rendu un vibrant hommage vu les difficultés de leur métier. D’ailleurs pour lui, «publier un livre est toujours une aventure». Quant à Azouz Begag, il a salué les efforts louables déployés par l’ambassade de France afin de promouvoir la culture et par là la Francophonie. Ce fils d’émigrés algériens qui s’est lancé plusieurs défis a, somme tout, bien réussi à les relever, car Azouz Begag est un personnage qu’on ne présente plus. Homme politique, il est aussi connu dans le monde des lettres. Il a ainsi a publié une vingtaine de livres dont la plupart ont pour sujet les différents problèmes auxquels sont confrontés les jeunes d'origine maghrébine, pris entre deux cultures, tradition et modernité: pauvreté, racisme, chômage, auto-destruction, désespoir.
En 1989 est paru le roman de sa jeunesse «Béni ou le paradis privé». Il y décrit, entre autres, la discrimination que subirait une partie de la population dans les années soixante-dix. Plus récemment dans «Les Chiens aussi» (1995), s'exprime le profond désir de révolte des jeunes.