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Selon les organisateurs, ce séminaire international intervient dans un contexte de mutations que le Maroc a connues en matière de rassemblements et de manifestations pacifiques, particulièrement au début des années 90, en passant par les mouvements en 2011 qui ont abouti à l’adoption de la Constitution de 2011, ayant consacré plusieurs garanties des libertés publiques dont la liberté de rassemblement et de manifestation.
Ce séminaire présentera également les résultats de l’étude : «Mouvements sociaux, de l’émeute à la manifestation» réalisée par le Pr. Abderrahmane Rachik. Il vise à contribuer à une meilleure analyse, et à une appropriation des cadres juridiques, des dispositions constitutionnelles et des mécanismes régissant le champ des libertés publiques et des systèmes de sécurité au Maroc à la lumière des expériences et référentiels internationaux.
Et puisque les panels programmés donneront la parole à des intervenants internationaux, ce séminaire vise à favoriser l’émergence de propositions et de mesures formulées par la société civile marocaine, en partant des expériences internationales, pour l’amélioration du cadre législatif et des pratiques en matière de libertés publiques et gouvernance de la sécurité, leur harmonisation avec la Constitution de 2011, et leur conformité avec les chartes et pactes internationaux.
Les organisateurs indiquent que cette rencontre verra la participation de plus de 200 chercheurs, experts, associatifs, représentant(e)s d’organisations de la société civile du Maroc, de l’Algérie, de Tunisie, d’Espagne, du Québec, d’Europe, et de représentants des institutions législatives, des ministères et des instances nationales concernées.
Interviendront notamment dans le cadre du programme: la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH, le Centre d’études en droits humains et démocratie (CEDHD), le Conseil national des droits de l’Homme (Maroc), l’expérience du Mouvement du 20 février (Maroc), le Mouvement 15M - Coalition «Defender a quien defiende» (Espagne), le Mouvement des carrés rouges (Québec), des représentant(e)s de mouvements sociaux de Tunisie, d’Algérie, des sociologues, constitutionnalistes, parlementaires et représentant(e)s des ministères de la Justice et de l’Intérieur (Maroc).