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Les métiers verts constituent un vrai potentiel de développement au Maroc, ont souligné les participants à cette conférence organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ajoutant que la dégradation de l'environnement et le changement climatique interpellent de plus en plus les entreprises à revoir leurs stratégies d'adaptation.
Selon le président de la Commission économie verte à la CGEM et du Centre marocain de production propre, Said Mouline, les emplois verts sont des emplois décents qui contribuent à la préservation et la restauration de l'environnement dans les secteurs traditionnels (industrie manufacturière et construction), ainsi qu'au niveau des secteurs verts nouveaux et émergents (énergies renouvelables et efficacité énergétique).
Dans la pratique, ce type d'emplois réduit la consommation d'énergie et de matières premières, limite les émissions de gaz à effet de serre, minimise la production de déchets et la pollution, protège et rétablit les écosystèmes et permet aux entreprises et aux communautés de s'adapter au changement climatique, a précisé M. Mouline dans une déclaration à la MAP en marge de cette conférence.
Aujourd'hui, les jeunes entrepreneurs et auto-entrepreneurs s'intéressent à de nouveaux métiers liés à l'économie d'énergie, la gestion de l'eau et des déchets et au recyclage, a-t-il poursuivi, rappelant que le Maroc dispose d'une Charte nationale de l'environnement et de développement durable.
Pour ce qui est du thème de la rencontre, il a indiqué que le choix de cette thématique est motivé par la volonté de la CGEM et de ses partenaires de discuter de cette niche de création d'emplois nouveaux ou la reconversion de certains métiers classiques en métiers à portée importante de protection de l'environnement.