
-
Ramadan sur la chaîne Athakafia
-
19ème édition des "Nuits du Ramadan" à l’Institut français du Maroc
-
Clôture du 3e Festival "L'Âme des cultures" avec un appel pour un engagement renouvelé en faveur de la paix
-
Enrique Ojeda Vila : Essaouira, acteur clé du renforcement des liens culturels entre le Maroc et l'Espagne
La manifestation, initiée par Cinéclub Imouzzer en partenariat avec l’Association franco-québécoise Off Courts Trouville, a permis à l’ensemble des participants non seulement d’approcher les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un film (scénario, tournage et montage), mais aussi de mettre la main à la pâte et de s’adonner pleinement à la concrétisation de leurs rêves via la réalisation de leurs propres courts-métrages, sous l’œil expert d’une équipe chevronnée. Cette dernière était constituée de sept Français et d’une Canadienne, tous bénévoles et membres de l’Association Off Courts Trouville, en plus de la ravissante Majida Benkirane et du talentueux Farid Regragui. Ils sont venus camper à Imouzzer armés de leurs expériences, et munis de tout le matériel nécessaire à la production de films. Leur objectif est d’être au service de ces jeunes et de les prendre en main. «On met en place ici à Imouzzer des groupes pour qu’ils allient l’encadrement des ateliers qu’on appelle laboratoires pour faire faire des courts métrages et celui des jeunes cinéastes en vue de leur permettre de faire des films», souligne Samuel Prat, représentant de l’Association Off Courts. Chaque encadrant est spécialiste dans son domaine pour pouvoir accompagner les jeunes dans les différentes étapes de la réalisation, allant de l’écriture du scénario, la production du film en passant par l’interprétation, les prises de vue ou encore les techniques du son. «On a apporté du matériel, et on ambitionne d’avoir entre cinq et quinze films, car il y a plusieurs projets qui m’ont été proposés ; on essaye de les mener à bien. Mais le cinéma est toujours une aventure, on ne sait jamais quand on commence et le temps nécessaire pour finir», a confié Samuel Prat.
Il est à rappeler qu’Off Courts est une association culturelle. Son siège est en France et elle a pour vocation d’organiser un festival du court métrage et de développer, tout au long de l’année, des activités cinématographiques, en plus de la mise en place des laboratoires et des ateliers, dans plusieurs pays, dans le but d’encadrer les plus jeunes.