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Les autoroutes d’informations sont un acquis indéniable et irréversible, qui ne pourrait être l’objet d’une remise en question. Le devoir de contrôle du virtuel est un nouveau défi pour les autorités. Cela ne diffère pas beaucoup de la mission qu’elles mènent dans la vie réelle, sauf que les moyens changent, dans ce cas de figure. L’anonymat et la pseudonymie permettent, en effet, aux membres des réseaux criminels de tirer profit des réseaux sociaux pour une communication assez souple, facile et favorable. Les discours codifiés, les mots de passe et les mots d’ordre à moitié dévoilés sont autant de facteurs adjuvants en faveur des réseaux terroristes. Mais, l’implication des services de renseignements dans l’intimité des personnes dans le virtuel réduit la liberté d’information et d’action sur le net. La démocratisation de l’information a certainement un prix à payer, qui est celui de voir les technologies d’information et de communication utilisées également par les milieux mafieux, criminels et terroristes. On est dès lors face à cette dualité qui met aux prises l’engouement des masses pour le partage, l’échange et l’information sans obstacle, d’une part, et de l’autre la nécessité d’endiguer l’extension des réseaux terroristes à travers l’utilisation des TIC. Il faudrait aussi voir dans ce problème un avantage en faveur des services anti-terroristes, dans la mesure où les identités, fausses ou vraies, déclinées sur les réseaux sociaux devraient aider ces derniers à les identifier et à prévoir parfois et anticiper leurs actes abjects et odieux. Une chose est sûre, toute vérité n’est pas bonne à dire. L’on doit accepter de garder secrètes certaines informations, sauf que l’on craint que cette discrétion ne soit de mise que pour le grand public, les milieux criminels et terroristes ayant des moyens perfectionnés d’acquérir les informations les plus secrètes!