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Les intervenants à ce débat, dont Mohamed Chafiki, directeur des études et des prévisions au ministère marocain de l'Economie et des Finances, se sont penchés mercredi sur la problématique de la création d'un climat favorable à la consolidation de la participation féminine à la vie économique, par le biais de mesures permettant l'élimination des obstacles sociaux, culturels, juridiques et politiques à même de réaliser l'égalité entre les deux sexes.
Les participants ont examiné en outre les stratégies et les politiques de nature à renforcer la participation des femmes aux activités sociales et économiques, notamment dans les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée.
Ils ont, à cet égard, abordé les méthodes, les initiatives régionales et les programmes susceptibles de mettre en place un climat encourageant la contribution féminine à la vie économique, ainsi que le rôle des institutions financières et des donateurs pour l'encouragement de politiques relatives à l'intégration de la femme dans le domaine économique sur les plans local et régional. Les travaux de cette conférence internationale se sont ouverts mardi dernier en présence du secrétaire général de l'UpM, Fathallah Sijilmassi, de la ministre tunisienne de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Samira Meraîi Friâa, et de plus de 250 experts et représentants d'agences de développement internationales, des organisations internationales chargées de la question de l'autonomisation des femmes, des organisations de la société civile et du secteur privé.
Cette rencontre de trois jours a pour objectifs de fournir une plateforme de dialogue structuré entre les acteurs concernés par la participation économique des femmes, partager les expériences et identifier les nouvelles opportunités innovantes potentiellement génératrices d'emplois pour les femmes, promouvoir les nouveaux projets régionaux en la matière et faciliter la mise en réseau et les partenariats entre les promoteurs et les bailleurs de fonds.